LES ACTUALITÉS

Gard : La Via Domitia à vélo

Etat d’avancement du projet dans le Gard - novembre 2025 L’association Via Domitia-Collectif Occitanie mène depuis trois ans une importante dynamique de valorisation et de mise en réseau autour de l’itinéraire antique reliant le Rhône aux Pyrénées.  Son action vise à fédérer chercheurs, collectivités et associations locales autour d’un projet commun de connaissance, de mise en valeur et d’animation du patrimoine.  Déléguée locale de l'AF3V Pont du Gard et Terre d'Argence, je suis engagée au Conseil d'administration de Via Domitia-Collectif Occitanie dans ce processus de revalorisation avec la perspective de le rendre cyclable au maximum. Souvent voisine de l’EuroVelo 8, il est tentant de penser à la fois la continuité de la Via Domintia et des boucles romaines en créant des liens entre ces deux itinéraires. Notre démarche passionnée commence à porter ses fruits dans les 4 départements d’Occitanie à commencer par le Gard. Nous avons ensemble, avec Jean-Louis Mante, ex délégué départemental AF3V pour le Gard, contacté des militants de Croco Vélo à Nîmes et des Survoltés d’Aubais engagés tout deux dans l’amélioration et la promotion de l’itinéraire cyclable. En tant que membres de l'AF3V et proches d’Ambrussum, ces deux associations font le lien avec le Département de l’Hérault. Le 30 octobre 2025, une délégation de ces 3 associations gardoises a été reçue accompagnée par le Président Jean-Claude Martinez photographe et la déléguée départementale Via Domitia Agnès Roy à la maison du département par un groupe de techniciens. Le Chef de service adjoint service attractivité et patrimoine naturel et le Chargé de mission service tourisme avec lequel nous avions déjà parcouru à vélo la Via Domitia de Beaucaire à Nîmes en 2023, se sont montrés très intéressés et porteurs de conseils ainsi que les autres membres présents. Le principal conseil était de trouver un porteur de projet pour le tronçon exceptionnel de Beaucaire à Redessan. En tant que déléguée locale AF3V, j’ai régulièrement animé l'itinéraire ces dernières années en organisant des balades romaines à vélo ou des évènements comme pour la Fête des Voies vertes. Ce parcours comprend plusieurs bornes milliaires restées in situ et constitue le seul tronçon de la Via Domitia classé Monument historique dans le Gard, témoignage exceptionnel du tracé antique. (C’est grâce à ces bornes restées en place que le mille romain a pu être vérifié au 18e). Le 4 novembre, j’étais invitée en tant qu’association Gard O vélO à la présentation de la phase 2 du plan vélo de la Communauté de Communes de Terre d’Argence. Son président a rendu un bel hommage à Jean-Louis Mante, cela m’a touchée. C’est avec un immense plaisir que j’ai pu voir que le projet présenté par le cabinet Immergis intégrait toutes les propositions que nous avions portées. Un itinéraire romain au départ du PEM de Beaucaire (petite gare que je recommande aux voyageurs à vélo pour le confort de ses plans inclinés et ascenseurs). Ces propositions sont zoomables sur la cartographie de Jean-Louis Mante qui reste notre précieuse base de travail (cliquez sur les différents caches à gauche) : Voir la carte en plein écran La proposition la plus sécurisée pour les cyclistes consiste, peu avant d’arriver à la RD 999,qui se confond là avec la Via Domitia), à se détourner par la gare TGV Manduel (dite pont du Gard) avec notre proposition d’ouvrir un passage cyclistes et piétons par les parkings longue durée de la gare. Cette proposition a été également retenue par la CCBTA. Si les élections municipales n’interfèrent pas et ne changent pas ces orientations, nous verrons bientôt la phase 3 et les premières études ! Il faut savoir que le tronçon cerné par les carrières Heidelberg’s Materials fait l’objet d’un travail spécifique que nous avons mené auprès de l’entreprise. Le cabinet paysagiste ILYA financé par l’entreprise nous a déjà présenté des propositions d’aménagement respectant les conseils de la DRAC.                           Tout est prêt pour lancer La Via Domitia à vélO en terre d’Argence et plus ! Agnès Senicourt déléguée locale AF3V - associationgardovelo@gmail.com

Occitanie/Lot : Une voie verte "expérimentale" sur les chemins ruraux de Castelfranc à Les-Junies

Le Département du Lot a lancé en 2024 un nouveau projet d’itinéraires cyclables, appelé « VéLot » destiné aux déplacements utilitaires, et aussi pour créer des liaisons vers les axes existants. Un de ces axes VéLot doit relier la vallée du Lot, au niveau de Castelfranc, à Gourdon et à la Véloroute de la vallée du Céou (Dordogne), en passant par Cazals. Un premier tronçon de cet axe est une quasi Voie Verte, qui est créée à titre expérimental sur 4,6km entre Les Junies (carrefour D151-D660) et Castelfranc (carrefour D811-D37). On longe la rivière La Masse et les véhicules sont envoyés sur la D45 en rive droite de la Masse, et ils sont interdits sur la D7 et la D151 en rive gauche. Des panneaux « voie verte" et "interdit aux véhicules à moteur, sauf riverains et ayant droit » suffisent à limiter beaucoup le trafic sur la voie verte ainsi créée dans une vallée très boisée et très peu habitée. Des pictogrammes vélo au sol tous les 150m rappellent la présence des cyclistes. La vitesse est limitée à 30km/h. L’expérience est concluante et l’AF3V demande l’officialisation définitive de cette très belle quasi-voie verte. C’est un exemple d’aménagement cyclable en zone rurale, utilisant des chemins existants. Voir article de La Dépêche du 29-04-2024 https://www.ladepeche.fr/2024/04/29/avec-velot-le-departement-veut-creer-un-reseau-ditineraires-cyclables-pour-les-lotois-sur-leurs-trajets-du-quotidien-11920557.php Voir fiche site AF3V : https://www.af3v.org/les-voies-vertes/voies/1302-voie-verte-castelfranc-les-junies/

La voie bleue : du nouveau entre Port-sur-Saône et Corre

La Voie Bleue - V50 est un itinéraire cyclable de 709 km reliant Apach (frontière luxembourgeoise) àLyon, en suivant la Moselle, le Canal des Vosges et la Saône, avec 99% du parcours aménagé.En Haute-Saône, l’itinéraire représente environ 140 kilomètres. Sur l'ensemble de l'itinéraire haut-saônois, la section entre Corre et Port-sur-Saône, en empruntant beaucoup de routes départementales, notamment la RD56 entre Port-sur-Saône et Purgerot restait à améliorer. C'est aujourd'hui chose faite, puisque le Département de la Haute-Saône a aménagé et sécurisé, surla période 2023/2025, ces 42 kilomètres de linéaire entre Port-sur-Saône et Corre. Les travaux ont consisté en l’aménagement de sections en site propre (en privilégiant un revêtementen béton bitumineux), de sécurisation de sections en site partagé (quelques portions avec bandescyclables ou en chaucidou) et la réalisation d’ouvrages de franchissement nécessaires à la continuitéde l’itinéraire (Corre, Cendrecourt et Conflandey). Des équipements, tels que tables de pique-nique, bancs, arceaux à vélo et des panneauxd’information touristique (29 RIS : Relais-Info-Services) ont également été installés le long del’itinéraire. Pour l'ensemble de l'aménagement, représentant un coût global de 3 M d'euros, le Département de laHaute-Saône a bénéficié du soutien financier de l’Europe, de l’État, de la Région Bourgogne-Franche-Comté et de l’ADEME. Il reste un point noir au niveau de la traversée de Port-sur-Saône, et le projet de construction d'unepasserelle de franchissement de la Saône prévue à proximité du camping semble être en stand-by. Chaucidou RD20 Entre Port-sur-Saône et Conflandey aire de repos de Chaux-lès-Port Passerelle de Conflandey Voie verte entre Conflandey et Port d'Atelier Village Bande cyclable - RD7 Exemple de panneau Relais Info Services

De la réaffection de voirie au Système Alternatif de Mobilité

Le colloque de l’AF3V s’est attaché à montrer les expérimentations qui étaient en cours en donnant la parole aux collectivités qui utilisent en pratique les chemins ruraux et les petites routes pour les dédier aux modes actifs, sous des formes diverses et variées. Le Forum Vies Mobiles a, pour sa part, présenté une étude globale des mobilités plus générique et plutôt théorique ; elle porte sur l’ensemble des modes de transport et sur la façon dont on pourrait mettre fin à la dépendance à la voiture. L’étude propose des alternatives tout aussi fiables et concurrentielles, mais aussi bien plus inclusives que ne l’est le système voiture, grâce à un maillage de transports en commun cadencés partout et un réseau actimodal déployé lui aussi sur l’ensemble du territoire. L’idée commune à l’AF3V et au Forum Vies Mobiles est de s’appuyer de manière rationnelle et pragmatique sur l’existant (petites routes et chemins) pour déployer ces réseaux. Pour comprendre ce système innovant, voici une vidéo récapitulative de ce SAM :  https://youtu.be/_WelBw8XdEU Vous trouverez, en suivant le lien ci-dessous, l’étude complète et chiffrée : Forum Vies Mobiles | Préparer la transition mobilitaire  Le réseau actimodal  Si le Forum Vies Mobiles n’entre pas dans les détails concernant les voies requalifiées pour les modes actifs, on peut cependant noter une priorisation avec deux réseaux hiérarchisés :  Un maillage structurant de voies vertes, en site propre, réservées aux modes actifs,   Un maillage secondaire de véloroutes, illustré par une vélorue, interdites au trafic de transit et limitées à 30 km/h.  Ces deux niveaux de requalification ont été abordés lors de notre colloque sur la réaffectation des chemins ruraux et des petites routes. L’AF3V insiste pour qu’une distinction réglementaire claire et compréhensible soit faite sur les linéaires, selon qu’une voie réaffectée supporte du trafic motorisé ou l’exclut totalement.   Un concept systémique global à tester !  Le concept du Forum Vies Mobiles bouscule la perception de la mobilité car elle remet en cause la très chère hégémonie de la voiture individuelle au profit d’autres modes de déplacement qui sont aujourd’hui hors-jeu dans bien des territoires. Pourtant, tout le monde le sait, entretenir le réseau viaire français, toujours plus vaste, a un coût de plus en plus difficile à supporter par les collectivités. Utiliser l’existant a du sens ; s’y adosser est économique, écologique et plus rapide à mettre en place ! Cette approche systémique mérite d’être testée tant elle peut changer notre quotidien... en mieux ! 

Pont de Normandie - Episode #11 : Les possibilités pour le traverser

Suite à l’appel à témoignages diffusé dans la newsletter de l’AF3V de l’été, nous avons reçu beaucoup de messages mais aussi des photos et des vidéos. Merci à toutes celles et tous ceux qui ont pris le temps de nous faire part de leur expérience sur ce pont !   Malgré de très nombreuses réunions avec les parties prenantes et les associations, aucune amélioration sur le plan de la sécurité des cyclistes ne se fait jour pour emprunter le pont de Normandie. C’est la raison pour laquelle nous avons souhaité faire un récapitulatif des différentes possibilités qui s’offrent aux cyclistes pour traverser la Seine.  Toutes celles et tous ceux qui se lancent sur la Vélomaritime le savent ou le découvrent au pied du pont : l’itinéraire s'arrête au pied du pont de Normandie, de chaque côté. Si des indications ont été mises en place dans le Calvados pour prévenir les cyclistes de la difficulté et leur laisser le choix d’aller prendre un car à la gare routière, il n’en est rien du côté du Havre. Alors comment faire pour passer d’une rive à l’autre, en l'absence de navettes dédiées, en l'absence d'aménagement sécurisé sur le pont de Normandie ? Faisons le point.  Le Pont de Normandie  Si l’on souhaite rester sur la Vélomaritime, pas d’autre solution que d’emprunter le pont de Normandie pour passer d’une rive à l’autre :  En bus : possibilité d’emprunter le Bus Nomad 122 (bus qui réalise la liaison entre Caen et Le Havre entre 4 et 5 fois par jour seulement). La gare routière du Havre jouxte la gare ferroviaire, celle d’Honfleur est dans le centre-ville. Les bus de cette ligne sont équipés d’un rack vélo à l’arrière. Ce service d’emport vélo est gratuit, mais il est nécessaire de réserver sa place et uniquement par téléphone ! Toutes les informations sur les horaires et les modalités de réservation sur le site : Ligne 122 | NOMAD  A pied, vélo à la main, sur l’espace piéton  A vélo sur la voie d’évitement  Si vous décidez d’emprunter le Pont de Normandie, essayez de caler votre itinéraire pour le passer un samedi ou un dimanche afin d’éviter au maximum les camions.  Une vidéo reçue suite à notre appel à témoignages rend compte des conditions de circulation à vélo sur le pont, hors période de travaux. https://youtu.be/H3O8zvo9O48?si=FAX0aTIech56fQjp Si la traversée du pont de Normandie ne vous convient pas ou vous effraie, vous pouvez envisager de traverser la Seine plus en amont par deux moyens.  Le bac de Quillebeuf  C’est la solution la plus proche et la plus sécurisée. Elle consiste à emprunter le bac, bateau à fond plat typique de la région, qui traverse le fleuve entre Port-Jérôme et Quillebeuf-sur-Seine. Même si son accès, en rive nord par la zone industrielle, est loin d’être bucolique, ce bac, gratuit comme tous les autres bacs de Seine, offre la possibilité de passer d’une rive à l’autre. Proche de Tancarville, il permet de traverser de manière sécurisée à vélo. Les rotations sont régulières entre les deux rives, sauf le dimanche matin et certains jours fériés. Il faut avoir à l’esprit qu’en cas de forts coefficients de marée ou en cas de brouillard ou de mauvaises conditions météorologiques, les bacs peuvent être suspendus. Pour vérifier les jours et horaires, c’est ici : horaires-bacs.pdf et pour connaître les conditions de circulation des bacs en temps réel, c’est ici : Inforoute 76. Et pour tout savoir sur ces nombreux bacs le long de la Seine : Les bacs sur la Seine, mode d'emploi | Normandie Tourisme.   Le Pont de Brotonne  Si le passage par le bac ne vous convient pas, il vous faudra remonter encore la Seine pour aller chercher le Pont de Brotonne. Il s’agit du seul pont qui soit aisément franchissable à vélo, grâce à une large voie vélo/tracteur dans chaque sens de circulation.  Nous avons exclu d’emblée le Pont de Tancarville. Nous ne recommandons pas de tenter de traverser sur ce pont, celui-ci ne présentant même pas de voie d’évitement. La sécurité des cyclistes n’y est pas assurée.  Choisissez votre itinéraire entre Paluel et Honfleur  Vous trouverez ci-dessous un éventail des différentes options qui s’offrent à vous. Les itinéraires proposés vont de Paluel (point de bifurcation entre les différentes options) et Honfleur. Selon l’option choisie, vous suivrez uniquement la Vélomaritime (EV4) ou mixerez avec la Seine à Vélo (V33), la véloroute Entre Seine et Mer, la Vélocauchoise et des liaisons entre ces véloroutes que nous avons répertoriées sur notre carte AF3V car elles ne sont pas balisées par les départements.   Carte des voies vertes et véloroutes de France | AF3V  Nous avons retenu 6 itinéraires :  1. par l’EV4 et le Pont de Normandie (113 km). C’est l’itinéraire « officiel » de la Vélomaritime bien que, vous l’avez compris, les collectivités locales et les associations ne vous incitent pas à traverser le Pont de Normandie.  2. par l’EV4, Le Havre, la V33 Nord, le bac de Quillebeuf et la V33 Sud (169 km). Attention, sur la V33 nord, le tronçon Tancarville - Lillebonne se fait sur une départementale sur laquelle circulent près de 10 000 véhicules/jour. Il existe un itinéraire qui traverse la réserve naturelle de l’estuaire, entre le pied du pont de Normandie et les écluses de Tancarville, bien plus agréable que le tracé officiel. Il est ensuite possible, pour ne pas remonter jusqu’à Lillebonne, de traverser la zone industrielle de Radicatel. La chaussée ne dispose pas d’aménagement cyclable, mais juste d’une bande multifonctionnelle. La prudence est donc de mise dans ce secteur.  3. par l’EV4, Le Havre, la V33 Nord, le Pont de Brotonne et la V33 Sud (223 km). On remonte la Seine jusqu’au Pont de Brotonne. Les mêmes remarques que ci-dessus s’appliquent entre Le Havre, le Pont de Tancarville et Lillebonne.  4. par la Vélocauchoise, le bac de Quillebeuf et la V33 Sud (128 km). On quitte l’EV4 à Fécamp pour suivre la Vélocauchoise qui coupe la pointe de Caux par Bolbec, Lillebonne et Notre-Dame de Gravenchon. On rejoint ensuite la V33 Sud par le bac de Quillebeuf.  5. par la Véloroute « Entre Seine et Mer », le Pont de Brotonne et la V33 Sud (112.5 km). Dès Paluel, on prend l’itinéraire de la véloroute « Entre Seine et Mer » qui amène pratiquement à l’entrée du Pont de Brotonne. On rejoint ensuite la V33 Sud.  6. par l’EV4 jusqu’à Etretat puis la Vélocauchoise, le bac de Quillebeuf et la V33 Sud ( 147.1 km). C’est une variante de l’option 4 qui permet de visiter Étretat avant d’aller sur la Vélocauchoise par un itinéraire de liaison.  Conclusions   Vous l’aurez compris, ce secteur est compliqué et ne doit laisser place à aucune improvisation. Il est nécessaire d’anticiper, quelle que soit l’option choisie, afin de ne pas se retrouver coincé devant la Seine et de subir une traversée qui peut s’avérer cauchemardesque. Chaque itinéraire a ses avantages et ses inconvénients. Aller jusqu’au Havre pour ne pas emprunter le pont de Normandie rallonge énormément. Un mix acceptable qui ne rallonge pas trop mais permet de profiter de la côte d’Albâtre est d’aller jusqu’à Etretat par Yport, puis d’aller chercher la Vélocauchoise et de passer par le bac de Quillebeuf (évitant ainsi la section complexe de la zone de Tancarville et Radicatel).   Vous trouverez ci-dessous la vidéo de Gaétan Couffignal qui nous donne son sentiment sur la traversée des 3 ponts (Normandie, Tancarville et Brotonne).  ⚠️ Traverser la Seine par le Pont de Normandie / Tancarville / Brotonne  Si vous avez déjà emprunté ces itinéraires alternatifs, nous sommes preneurs de vos remarques, commentaires et partages d’expérience. Et nous restons bien évidemment motivés et actifs pour faire bouger les lignes sur ce pont malgré la mauvaise volonté de certaines institutions... 

Ain : Inauguration de la voie verte de la Traverse

Le dernier tronçon de la voie verte La Traverse, de Saint-Just à Ceyzériat vient d'être inauguré. La Traverse parcours 44 km via 13 communes  de Saint-Trivier-de-Courtes au nord, à Ceyzériat au sud.  Avec l’inauguration du dernier tronçon entre Saint-Just et Ceyzériat, qui a eu lieu, vendredi 19 septembre 2025, la voie verte la Traverse rallie désormais Saint-Trivier-de-Courtes à Ceyzériat. Elle devient l’axe structurant d’un réseau dédié aux déplacements doux pour une mobilité à vocation utilitaire, de loisirs ou touristique. Jean-François Debat, président de l'a Com comGrand'Agglomération Grand bourg

Haute-Savoie : Élargissement de la voie verte du lac d'Annecy

Le département de Haute-Savoie en copilotage avec le SILA  (Sydicat mixte du Lac d'Annecy) gestionnaire de la voie verte existante en bordure de lac, a lancé depuis le 2 décembre 2024, des travaux d'élargissement de la voie verte sur la rive ouest du lac d'Annecy pour une durée de 8 ans.  Ces travaux d’un linéaire total de 15,3 kilomètres, ont été découpés en huit tranches et ont lieu en automne et hiver, Le gain d'emprise est évalué à 60% par rapport à l’actuelle voie. La largeur enrobée moyenne passera de 3.2 mètres à 5 mètres, avec la création d’une bande piétonne stabilisée unilatérale de 1.3 mètre côté lac.  Les usagers du quotidien, très nombreux sur ce trajet étaient contraints en hiver 2024 à un report sur une route départementale très dangereuse en raison d'une solution alternative elle-même dangereuse et avec du dénivelé. Pas encore déléguée AF3V Haute-Savoie, Karine Lamy avait alors initié la création d'un collectif à ce titre en Novembre 2024 pour attirer l'attention des pouvoirs publics sur la situation et afin d'élaborer une stratégie pour sécuriser les usagers pendant ces 5 longs mois de travaux. Les échanges ont été un peu complexes, il y a eu beaucoup de battement médiatique sur le sujet, l'interruption historique du transit camions PL sur la rive, et nous n'avons pas eu à déplorer d'accidents majeurs. Depuis, le collectif ainsi que les associations vélo et environnementales sont conviés autour de la table à titre d'information. Les deux dernières réunions en date se sont tenues les 2 juin et 30 Septembre 2025, des entrevues présentant la suite des travaux qui débuteront le 13 Octobre prochain pour le tronçon 2 (Sevrier - Saint-Jorioz), avec un impact plus modéré sur les usagers. Toutefois bon nombre d’usagers se questionnent encore sur l'intérêt d'un tel élargissement et sur les aménagements choisis. Ils regrettent l'absence de négociations collégiales en amont des décisions avec celles et ceux qui pratiquent le vélo tous les jours. Depuis la réouverture de la voie verte on constate une hausse significative de la fréquentation (déjà très fréquentée avant) avec des pratiques critiquables. On constate notamment une recrudescence de cyclo sportif lequel cohabite à pleine vitesse et à plusieurs de front sur une voie sans marquage central avec des usagers de tous niveaux. Cette situation illustre la difficulté d'aménagements périurbains dans des zones ultra fréquentées et touristiques. Elargir seulement, est-ce une solution pertinente pour sécuriser ? N'est-ce pas, malgré elle, une solution qui risque d’encourager la vitesse et la fréquentation ? Le projet via 5 lacs ne va-t-il pas renforcer encore celle-ci ? Plus d'information sur le site Sila : https://www.sila.fr/la-frequentation-de-la-voie-verte-desormais-visible-sur-le-site-du-sila/

Enquête annuelle de l'Observatoire national des véloroutes 2025

Contribuez à l'Observatoire national des véloroutes jusqu'au 15 décembre 2025 ! Quelles données sont concernées ? L’Observatoire national des véloroutes a pour vocation d’intégrer toute donnée concernant une véloroute. Toutes les échelles de véloroutes sont concernées, les EuroVelo et les véloroutes du Schéma national évidemment, mais également celles inscrites aux schémas régionaux ou départementaux. Pour toute section de véloroute, les informations suivantes sont a minima nécessaires : le nom du/des itinéraire(s) de rattachement, le statut de la voie (site propre ou partagé, ou tout niveau de détail plus élevé), l’avancement de la voie (réalisé, en travaux, en projet) et l’année d’ouverture (au moins sur les sections ouvertes en 2024). Toute autre donnée, notamment sur les aménagements cyclables hors itinéraires cyclables inscrits dans un schéma, n’est pas concernée par l’enquête de l’Observatoire national des véloroutes. Pourquoi contribuer ? L’agrégation de toutes ces données permet de visualiser l’intégralité des réseaux cyclables sur Velodatamap, le portail cartographique du Réseau vélo et marche et ainsi assurer la cohérence entre les territoires voisins. Ces données permettent également de suivre l’avancement du Schéma national des véloroutes (SNV), ainsi que des différents réseaux régionaux, départementaux et locaux. Ces informations, adossées au suivi de la fréquentation et du déploiement de la marque Accueil Vélo, des aménagements et stationnements cyclables ou encore de la part modale domicile-travail, alimentent les atlas vélo régionaux, tableaux de bord disponibles sur le site Internet du Réseau vélo et marche. Ils ont vocation à rendre ces données exploitables par tous et à accompagner les intercommunalités, les départements, les régions et l’État dans leur prise de décisions. Le Réseau vélo et marche diffuse ces données en opendata et les verse aux sites de promotion touristique tels que celui de France Vélo Tourisme et EuroVelo.com. Tous les usagers, coordinateurs ou promoteurs d’itinéraire disposent ainsi de la même donnée actualisée. Chaque année, le Réseau vélo et marche valorise au niveau national les données qui lui sont transmises par des articles et communiqués de presse. Contribuer à cette enquête annuelle c’est donc aussi offrir une visibilité à votre territoire. Comment contribuer ? 1. L’Observatoire national des véloroutes intègre probablement déjà des données sur votre territoire, qui peuvent nécessiter une mise à jour. Avant toute chose, consulter l’état de la donnée de votre collectivité afin d’identifier les éventuels manques ou lacunes. Pour cela Velodatamap permet d’afficher en même temps l’avancement et le statut des voiries des véloroutes de votre territoire : Comment utiliser Velodatamap pour vérifier le statut de voirie et l’avancement des véloroutes de mon territoire ? https://youtu.be/wSRCb2aIuqk Velodatamap 2. Si une mise à jour s’impose sur votre territoire, qu’elle soit partielle ou complète, préparez les données à transmettre au Réseau vélo et marche (fichier SIG, plans annotés, etc.) y compris si vous considérez que la donnée existante est à jour sur votre territoire et déposez vos fichiers, via ce formulaire : Répondre à l’enquête Fin de l’enquête : 15 décembre 2025 Contact : sig@reseau-velo-marche.org

Revivez le colloque "Territoires ruraux : développons les mobilités actives"

Retour sur le colloque de Rouen qui a eu lieu le mardi 16 septembre, coïncidant ainsi avec la journée de lancement de la semaine européenne de la mobilité. Près de 200 personnes ont fait le déplacement depuis la Normandie bien évidemment, mais aussi depuis la Bretagne, les Hauts-de-France, le Grand Est, les Pays de la Loire, le Centre-Val de Loire, l’Ile-de-France, la Bourgogne-Franche-Comté. Les retours sont nombreux et très positifs depuis la fin de cet événement, de même que les témoignages encourageants et les remerciements chaleureux. Cette journée était l’aboutissement d’un travail considérable de plusieurs mois emmené par notre cheffe de projet, Louise Holaind. L’animation parfaitement maitrisée de Marie Huyghe et les échanges qualitatifs tout au long de cette journée ont visiblement été très appréciés. Gageons qu’ils aient été riches et inspirants pour que des réflexions soient menées. Et que les mobilités actives deviennent un sujet incontournable dans les territoires ruraux et se développent rapidement ! https://youtu.be/pWfujiPflF0?si=9-Y9oRq2_ojDdytg Nous remercions l’ensemble de nos prestataires, partenaires et soutiens mais aussi tous les intervenants sans lesquels cette journée n’aurait pas eu lieu ! Et merci à tous les participants d’être venus aussi nombreux. Un livre blanc sera mis en ligne très prochainement sur notre site. Il sera également édité et transmis à l’ensemble des participants dans le courant de l’automne. Il nous est réclamé depuis le 16 au soir. Le sujet était donc visiblement très attendu ! Enfin quand un colloque se termine, c’est qu’il est temps de penser au prochain. Il aura lieu en septembre 2026 à Toulouse. Le thème retenu : la requalification des emprises ferroviaires en faveur des mobilités actives. Un autre sujet qui nous tient à cœur à l’AF3V ! Livre blanc : bientôt disponible en téléchargement. Inscrivez-vous ici pour être informé de sa parution :  https://framaforms.org/actes-colloque-af3v-territoires-ruraux-developpons-les-mobilites-actives-1757000849 

[Webinaire] Banalisation de la chaucidou, bonne ou mauvaise idée ?

Quand : jeudi 16 octobre à 18h00Inscriptions en ligne : https://forms.office.com/e/C2PbSvvFybWebinaire réservé aux adhérents La chaussée à voie centrale banalisée – CVCB - aussi nommée “chaucidou” pour Chaussée pour les Circulations Douce, est un aménagement de compromis permettant de matérialiser un espace de circulation pour les cyclistes, mais restant franchissable par tous les véhicules motorisés. Après s’être développé au Danemark, aux Pays Bas, en Suisse et dans d’autres pays européens, cet aménagement s’est implanté en France depuis plusieurs années mais voit aujourd’hui sa cote baisser. En 2021, l’AF3V s’est intéressée de près aux chaucidous. Un groupe de travail avait formuler à l’époque de nombreuses propositions et recommandations pour améliorer la sécurité des cyclistes sur les itinéraires cyclables "en voies partagées" sans pour autant proscrire la chaucidou des solutions envisageables. La Fédération des Usagers de la Bicyclette quant à elle déconseille l’utilisation de cet outil. Le cabinet de conseil BL Evolution a publié fin 2024 son insight « Pour une chaucidou fonctionnelle » après avoir constaté que ces aménagements étaient de plus en plus décriés. Leur objectif, défricher les idées reçues sur cet aménagement mais aussi défendre son utilité pour mieux intégrer les modes actifs au réseau routier existant, en particulier en milieu rural et à court terme. Alors quelle position prendre ? Quels sont les domaines d’usage et les conditions d’implantation idéales de la CVCB ? Comment accompagner sa collectivité dans leur mise en place ? C’est ce que nous vous invitons à comprendre le jeudi 16 octobre de 18h à 19h30 lors d’un webinaire réservé aux adhérents de l’AF3V. Inscrivez-vous en ligne. Le lien de connexion vous sera envoyé ultérieurement. Vous souhaitez suivre ce webinaire mais n’êtes pas encore adhérent ? Rejoignez-nous dès aujourd’hui ! Programme : Introduction – Christelle Cubaud, Présidente AF3V Présentation synthétique des ressources disponibles. RecommandationsSébastien Marrec – BL Evolution Eric Brouwer – AF3V Discussion Questions / Réponses Des temps d’échanges sont prévus pendant la discussion. A très vite,L’équipe de l’AF3V